Racontez-nous votre parcours

Je suis passé par beaucoup de métiers différents avant d’arriver là où je suis maintenant. J’ai été associé d’une pizzeria, co-gérant d’un bar, gérant d’un magasin de sport, gérant d’une société de transports, déménageur, commerciale.

C’est après toutes ces expériences que j’ai décidé de reprendre mes études et me reconvertir. J’avais à mon actif un BEP électrotechnique, et un CAP installateur termite et sanitaire. J’ai fait une formation Greta, le centre de formation, pendant 9mois. J’ai commencé en tant qu’intérimaire pendant 5ans. C’est par la suite, que j’ai créé ma société, qui existe depuis maintenant 4 ans.

 

Dites-nous en plus sur votre métier : techniques de travail, particularités, caractéristiques !

C’est un métier polyvalent. Tout d’abord, concernant la soudure, je fais de la soudure à l’arc, soudure semi-automatique. Pour la chaufferie, j’interviens dans divers endroits, de la construction neuve, à la rénovation en passant par des bâtiments industriels.

Pour la plomberie, je fais beaucoup de plomberie générale, c’est-à-dire, le réseau de plomberie. Je fais également de l’installation d’évier, lavabo, radiateur. J’installe également tout le réseau de plomberie pour une salle de bain ou une cuisine complète.

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ? Pourquoi l’avoir choisi ?

Initialement, j’étais pas du tout dans ce domaine.  Ce n’est pas quelque chose d’inné chez moi au départ. J’avais plus un profil commercial.

Je me suis surtout lancé dans ce métier car j’ai découvert une passion pour le travail bien fait. Je suis une personne très méticuleuse et perfectionniste. J’aime beaucoup la satisfaction une fois que tout est fonctionnel, c’est quelque chose de très gratifiant pour moi. C’est pourquoi, j’ai fait une formation pour avoir tout l’aspect technique de ce métier et je me suis lancé !

 

Que pensez-vous de l’évolution des métiers de l’artisanat aujourd’hui ?

C’est un métier qui devient très compliqué. Il est souvent difficile d’avoir des clients au niveau local, ce qui nous amène à faire beaucoup de déplacements.

Ceci est compliqué au quotidien car les journées sont longues, et une fois les travaux de la journée sont réalisés il y a tous les à-côtés de ce métier : faire les devis, les papiers administratifs, la comptabilité. De plus, malgré le coût des travaux d’aujourd’hui, beaucoup de taxes s’ajoutent, ce qui est difficile aussi (cotisation, assurance biennale, décennale).

Après, c’est le jeu ! C’est le métier qui veut ça.

 

Depuis combien de temps avez-vous rejoint AlloMarcel ? Quels sont les aspects du concept qui vous ont séduit ?

J’ai rejoint AlloMarcel récemment. Ce qui ne me permet pas d’avoir beaucoup de recul sur ce service. Cependant, je trouve le concept très intéressant pour nous, les artisans. C’est une collaboration qui créé des offres, rajoute de la clientèle, développe un nouveau réseau. C’est vraiment une occasion qui tombe à pic pour moi, et j’ai hâte de commencer cette aventure.